Comment les peurs nocturnes diffèrent des cauchemars. Pourquoi vous ne pouvez pas réveiller votre enfant pendant les peurs nocturnes. Que faut-il faire pour prévenir l'apparition de peurs nocturnes chez les enfants
Les enfants sont très impressionnables et ont une imagination irrépressible. Probablement, chaque mère au moins une fois, mais a entendu des histoires de son bébé sur un monstre sous le lit. Dès l'âge de deux ans, ces monstres semblent « se faufiler » dans le sommeil de l'enfant et provoquer un phénomène tel que les peurs nocturnes. Cela semble assez effrayant de l'extérieur: un enfant profondément endormi se met soudain à crier fort. Il est presque impossible de le réveiller et de le calmer, même en ouvrant les yeux, le bébé ne comprend rien et est comme dans un autre monde.
Terreurs nocturnes et cauchemars: quelle est la différence
Terreurs nocturnes, contrairement aux cauchemars, l'enfant ne s'en souvient pas / istockphoto.com
La principale caractéristique des peurs nocturnes est que l'enfant ne s'en souvient pas du tout. Les épisodes se produisent généralement la nuit, 30 à 40 minutes après l'endormissement (par opposition aux cauchemars qui « viennent » le matin). Peut être répété tous les soirs, mais effraie généralement les parents 2 à 3 fois par semaine. En même temps, l'image est pratiquement la même tout le temps: l'enfant dort paisiblement et profondément et se met soudain à crier. En même temps, le visage rougit, le cœur bat, le corps transpire. L'enfant peut se précipiter dans son lit, ou peut-être même sauter et essayer de courir quelque part.
L'épisode lui-même peut durer de 30 secondes à 10 minutes (généralement 2 à 4 minutes) et l'enfant ne se réveille pas complètement. Même si vous le réveillez et essayez de le calmer, le regard du bébé sera absent. Il sera désorienté, incapable d'établir le contact et ne reconnaîtra probablement pas la maison ou les parents. Si vous laissez votre enfant seul, il se rendormira très vite et le lendemain matin, il ne se souviendra plus de ce qui lui a fait peur la nuit. C'est une autre différence avec les cauchemars, dont un enfant peut souvent parler en détail à ses parents.
Les peurs nocturnes sont-elles dangereuses pour un enfant ?
Les peurs nocturnes ne sont pas dangereuses pour le psychisme du bébé / istockphoto.com
Les médecins appellent les peurs nocturnes des parasomnies ou des troubles du sommeil. D'après les statistiques, on les trouve chez les enfants de 2 à 15 ans, mais la période de "pic" tombe sur l'âge de 4 à 7 ans. Les garçons sont plus sensibles à cette maladie. Parallèlement, les peurs nocturnes sont qualifiées de troubles « bénins »: elles ne s'accompagnent pas de troubles mentaux ou de problèmes du système nerveux. Dans de rares cas, les neurologues notent chez les enfants ayant des peurs nocturnes une anxiété accrue et un type de personnalité névrotique. Cependant, cela n'affecte en rien l'intelligence ou les normes de développement de l'enfant.
Les principales raisons de l'apparition des peurs nocturnes sont les suivantes :
- l'hérédité (si l'un des parents souffre d'un trouble du sommeil, qu'il s'agisse de peurs nocturnes ou somnambulisme, la probabilité de leur apparition chez un enfant est très élevée)
- faiblesse neuro-somatique (si l'enfant est très impressionnable, sujet à l'anxiété et à l'anxiété, souffre ou a souffert auparavant tics nerveux)
- augmentation du stress émotionnel (si l'enfant a beaucoup d'impressions pendant la journée, sans le régime est respecté, le bébé dort peu et passe peu de temps au grand air, s'assoit beaucoup devant LA TÉLÉ)
- facteurs psychologiques (si l'enfant a vécu ou est en train de vivre du stress, vit dans un environnement de conflits constants ou ressent des manifestations d'agressivité)
Comment aider un enfant avec ses peurs nocturnes
Le régime de jour et l'évitement des gadgets peuvent aider à surmonter les peurs nocturnes / istockphoto.com
En règle générale, les peurs nocturnes disparaissent d'elles-mêmes: au cours du processus de maturation du système nerveux, les épisodes deviennent de moins en moins fréquents et disparaissent progressivement. Si elles ne sont pas causées par une cause psychologique grave (les mêmes conflits dans la famille ou la violence contre le bébé), de telles peurs ne nuisent en rien à l'enfant. Il est nécessaire de consulter un spécialiste en cas de très forte intensité et fréquence de manifestation (par exemple, tous les soirs pendant plusieurs semaines). Dans d'autres cas, vous pouvez essayer de résoudre le problème vous-même :
- Tout d'abord, ne réveillez pas votre enfant pendant un épisode de peur nocturne. Autant vous voudriez l'aider, autant la nature du phénomène est telle qu'il passe tout seul et ne laisse aucun souvenir. Restez près de lui, caressez-le et assurez-vous qu'il ne se blesse pas (par exemple, ne tombe pas du lit). Après 5 à 10 minutes, le bébé s'endormira encore plus calmement.
- Assurez-vous que l'enfant passe suffisamment de temps à dormir: dort suffisamment la nuit, dort au besoin pendant la journée. Le surmenage est l'une des raisons qui provoque l'émergence des peurs nocturnes.
- Établir une routine quotidienne et l'alternance de divers types d'activités. L'enfant doit passer le moins de temps possible à regarder des dessins animés ou des jeux au téléphone. Règle obligatoire: pas de gadgets au moins deux heures avant le coucher. Consacrez ce temps aux jeux calmes et à la lecture de livres.
- Analysez les causes qui peuvent déclencher le stress chez votre enfant et essayez de les éliminer ou de les atténuer. S'il s'agit d'une dispute avec votre mari, faites-en une règle de ne pas jurer devant votre enfant. Pour un jardin d'enfants, parlez à votre tuteur et à votre psychologue de la façon d'aider votre enfant à s'adapter.
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